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Pour comprendre & mieux se comprendre

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L'hypersensibilité
 

D’après le Dr Elaine Aron, psychologue et chercheuse américaine en neurosciences affectives, 20% de la population serait hypersensible. Dans les 90’S, alors qu’elle étudiait les relations d’amour et de sensibilité entre proches, elle met en lumière les «highly sensitive persons »

(littéralement : « personne HAUTEMENT sensible », malheureusement traduit par « hyper » sensible.

 

Or hyper a une connotation négative d’excès, en sémantique …

 

En outre dans notre société, être sensible, n’est déjà par souvent utilisé en compliment : on nous demande souvent de cacher l’émotionnel sous le tapis (pas de larmes au bureau, éviter les effusions d’affection (hugs, etc.), les colères sont interdites sous peine de passer pour hystérique).

Alors « hyper » + « sensible » a tout de suite été perçu comme négatif.

D’après ses travaux, l’hypersensibilité s’hérite génétiquement. En gros, le cerveau fonctionnerait différemment au niveau de la régulation de 2 neurotransmetteurs (sérotonine & dopamine).

Mais derrière cette différence de perception du monde et de fonctionnement se cachent des trésors, des facultés (que les autres n’ont pas), et que l’on peut développer ou orienter pour en faire une force (que les autres n’ont justement pas !).

 

Les hypersensibles ont 1 ou plusieurs sens plus étendus que les autres.

 ex l’oreille fine à entendre des nuances de sons que les autres n’entendent pas (la fameuse oreille musicale !) et qui ouvre aussi la porte en langues étrangères (entendre des nuances de sonorités).

L’odorat fin des nez parfumeurs, des certains cuisiniers, pâtissiers, œnologues  (ou le gout)

Le visuel : voir immédiatement des différences, ou des harmonies colorielles.

 

Un contact avec la nature plus profond qui peut servir pour renouer avec le mieux être, ou une connexion particulière avec les animaux.

 

Un sens émotionnel et empathique aux autres qui permet en peu de mots de parfois décoder l’émotionnel de l’autre (un trésor pour le travail d’équipe, ou dans les professions de thérapie, d’éducation, de petite enfance)

 

 

Dr Elaine Aron invite à cultiver ces atouts liés à cette différence pour qu’ils puissent éclore et devenir une force/un avantage que les autres n’ont pas.

Comment apprivoiser mon hypersensibilité ?

 

1- Prendre conscience que je suis hypersensible … et que « c’est totalement OK »

En m’acceptant avec bienveillance et amour, comme hypersensible, je prends en compte une partie de mon identité, de  « qui je suis ». c’est fondamental. Je me regarde avec apaisement, et douceur.

 

2-Je respecte et accepte mon besoin de silence & d’intériorité : Je me garde des plages pour « être avec moi-même », ou par des activités favorisant l’écoute de soi & la respiration (méditation, chi gong/ yoga, … ) bref, être présent en conscience avec soi-même grâce au calme …

Par l’apaisement de l’extérieur, cela me permet de m’apaiser et à terme de pouvoir m’entendre émotionnellement…Bref, je me retrouve !!

 

3- Je cultive mes facultés sensorielles … en pratiquant ou en m’en entourant !!

s’émerveiller de cette palette de couleurs sur une œuvre ou dans un paysage, entendre l’harmonie sonore d’une symphonie musicale, d’une forêt …

Hypersensible, on est très sensible au beau, à l’esthétique, à l’harmonie … explorez et cultivez cette faculté sensorielle que vous avez !! Spontanément, vous avez une facilité pour cela : bref créez vos sonorités, des plats, vivez pleinement vos sens !  … Je me fais plaisir !

 

4- J’honore mon besoin de nature.

Cela peut être de marcher dans la nature, sur une plage, se poser qq minutes dans son jardin en pleine conscience, respirer profondément la rosée du matin pendant quelques minutes.

En plan b, si on est très loin de parcs ou de la nature : avoir une plante d’appartement choisie & chérie aussi petite soit-elle (joli bonzaï, bambou, petite plante colorée …), pour ressentir toute cette énergie du vivant…

 

5- Je m’ouvre à d’autres hypersensibles. Pouvoir être avec des personnes qui me ressemblent, qui me comprennent totalement sans effort : ça fait du bien !!!!

 

6- J’apprends à identifier les environnements où, MOI, je fonctionne le mieux, où je me sens le mieux. Si besoin pour y parvenir, je me fais aider par un professionnel de la gestion émotionnelle (kinésiologue, psychologue, psychothérapeute, etc.), car cela peut être très différent des autres !! … 

Comme je le répète souvent en séance « chacun est unique & merveilleux » et c’est justement ce qui fait toute la richesse de l’humanité !! Nous pouvons ainsi apporter des choses aux autres, par notre différence !

aider therapeute kinesio

Parfois les chocs de la vie ou challenges de vie sont tellement grands, et nous nous sentons alors tellement petits, tellement dépassés, qu’il nous est quasi-impossible (ou d’une difficulté absolue), de nous en sortir seul.

D’autres fois, une série de circonstances difficiles🌊 se cumule les unes derrières les autres, et nous mettent à genoux.

« C’est ok » de demander de l’aide à des proches (amis, familles, voisins, …), à des thérapeutes, à des associations, des groupes de paroles, etc.

Nous avons souvent été éduqués avec l’idée que demander de l’aide était une faiblesse, ou encore la croyance de devoir nous débrouiller seul, de ne devoir compter que sur nous.

Parfois aussi, la vie a fait que nous sommes arrivés à cette conclusion, par nous-même, parce que l’aide ne s’est pas présentée d’elle-même : Enfant, nous la demandions spontanément à nos parents ou des adultes proches (nounous, maitresses, moniteurs, etc.) mais elle n’est pas venue, ou pas forcément à la hauteur de notre besoin, ou de la manière la plus adaptée à notre attente. On a conclu « je dois toujours me débrouiller tout seul », «je ne peux compter que sur moi». 

Mais en fait, même les meilleurs 💪 ont besoin d’aide de temps en temps !!!

 

 

Certaines épreuves de la vie sont trop difficiles pour être affrontées seuls.

Le cumul d’événements peut apporter ce besoin d’être soutenu pendant un temps … Le temps de reprendre pied …

 

Cela n’est pas une faiblesse que de demander de l’aide ou d’aller en chercher.

 

Ces aidants peuvent apporter une aide à différents niveaux :

une expertise que nous n’avons pas ; la connaissance du chemin parcouru ; des perspectives de vie différentes ✨ ; des ressources ou une compréhension que nous n’avons pas (encore) ; ou bien alors un rayonnement de joie ☀️ qui met du baume au cœur 💖, … ça fait du bien !!!

Pour être inspiré(e)

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